Illustration : Bernard Duchesne |
Deux jours après un passage remarqué à l’émission Tout le monde en parle, René Kahn, professeur à la Sorbonne et spécialiste de l’œuvre du célèbre auteur Louis-Ferdinand Céline, a trouvé la mort au Crique-à-la-Roche, à une quinzaine de kilomètres de Ripon, dans l’Outaouais. De fait, c’est dans les restes calcinés d’une voiture volée au village que le cadavre de celui qui cherchait des preuves de l’accointance de Céline avec l’extrême droite québécoise pendant la Seconde Guerre mondiale a été formellement identifié. Que s’est-il donc passé pour que le professeur Kahn périsse de manière aussi tragique ?
C’est Aglaé Boisjoli, docteure en psychologie et capitaine aux Projets spéciaux de la Sûreté du Québec, qui a été chargée de l’enquête. Mais ce qu’elle croyait être un banal – quoique sordide – meurtre se transforme rapidement en une troublante affaire ayant des ramifications politiques, et dont la moindre des révélations n’est pas l’identité du mystérieux personnage aperçu près de la voiture incendiée.
Or, si Aglaé a été surprise par ses découvertes, c’est l’indignation qui l’a submergée quand ses supérieurs lui ont mis des bâtons dans les roues afin d’étouffer l’affaire. C’est pourquoi elle leur a transmis une lettre de démission… qui a été refusée ! Choquée par ce refus, Aglaé a rédigé un rapport afin de justifier sa décision.
Ce rapport, qui relate l’enquête point par point et avec preuves à l’appui, vous le tenez en main, et sachez que personne n’y est épargné, surtout pas les supérieurs d’Aglaé Boisjoli !
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