La
production de l'année 1985 se répartit comme suit :
10 romans et 161 nouvelles (77 disséminées dans
10 recueils ou anthologies, 84 publiées dans les revues
et autres publications). 83 écrivains se sont partagés
cette production inédite, comparativement à 61
en 1984 et 44 en 1983. De plus, 2 romans et 48 nouvelles ont
été réédités cette année,
dont 3 nouvelles traduites en anglais. Des chiffres révélateurs
pour le futur de la science-fiction et du fantastique au Québec !
On note cette année une relative égalité
entre la science-fiction et le fantastique. La science-fiction
compte 8 romans et 101 nouvelles tandis que le fantastique, dans
lequel on a inclus – comme l'année dernière – la
fantasy et le merveilleux, regroupe 4 romans et 108 nouvelles.
Il y a eu une nette augmentation dans le nombre de nouvelles
publiées et la proportion de nouvelles parues dans les
revues et publications spécialisées a baissé
quelque peu – 66% pour 77% l'an passé. Mais en ce qui
a trait aux anthologies, recueils et romans, la tendance s'est
quelque peu inversée puisque près de la moitié
ont été publiés dans des maisons d'édition
habituées à publier de la science-fiction et du
fantastique – on pense surtout aux Éditions Paulines et
à sa collection Jeunesse-pop, nettement axée sur
ces genres depuis quelques années et, bien sûr,
aux Éditions Le Préambule qui possèdent
deux collections spécialisées, Chroniques du futur
et Chroniques de l'au-delà , et qui ont effectué
un retour remarqué en 1985.
En terminant, le comité de rédaction veut porter
à votre attention deux œuvres majeures qui, malgré
certaines similitudes et emprunts aux genres qui nous préoccupent,
ont été exclues de la présente sélection.
Il s'agit de La Constellation du cygne de Yolande Villemaire
(La pleine lune) et de L'Euguélionne de Louky Bersianik
(Stanké, coll. 10/10). Ajoutons que quelques titres destinés
aux très jeunes lecteurs – Le Baiser maléfique de
Robert Soulières, entre autres – ont aussi été
exclus, le fantastique et la science-fiction étant alors
traités beaucoup plus comme du merveilleux enfantin.
Claude Janelle |
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